Construction d’un ensemble comprennant un immeuble de 12 logements LLI et LLS et un équipement public

11 rue Marius Haufan, Levallois Perret

Maîtrise d’ouvrage Levallois Habitat
Maîtrise d’œuvre Belus & Hénocq Architectes
Programme construction d’un ensemble immobilier comprenant 12 logements LLI et 1 équipement public
Surface 1 468,5 m² SP– Coût 3,5 M € HT – Calendrier Concours 2018
Label / Performances Effinergie +, RT 2012 -30%, NF Habitat, Label Chantier Zero Carbone
– Crédits images ©

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Continuité urbaine et transition

Le bâtiment à édifier à R+6 continue la séquence urbaine constituée par les immeubles haussmanniens à l’angle des rues Marius Aufan et Louise Michel. Sans mimétisme, il en reprend les codes principaux : pierre de taille porteuse, largeur des trumeaux, dimensions des ouvertures. La verticale de son gabarit enveloppe s’aligne parfaitement avec la hauteur à l’égout du bâtiment voisin.

L’utilisation du bois en attique marque le dernier niveau. Il permet de diminuer l’impact du mur pignon en surplomb de l’école. Visible de loin, celui-ci est traité avec le même soin que la façade principale.

Une approche bioclimatique pour faciliter l’insertion urbaine

L’implantation est dictée par une approche bioclimatique. Il s’agit de :

ménager les vues et l’éclairement des immeubles voisins
bénéficier de l’ensoleillement le plus favorable possible jusqu’au R-1,
travailler sur une compacité qui limite les surfaces déperditives
privilégier les double-orientations et les typologies traversantes.

Ainsi, le bâtiment s’implante en équerre le long de la rue et de l’école. Le long de la rue, le corps de bâtiment principal utilise toute l’épaisseur réglementaire disponible privilégiant les orientations sur cour et sur rue, tandis qu’en adossement de l’école, un corps de bâtiment en retour s’étire jusqu’en fond de parcelle. L’ensemble ménage ainsi une cour d’environ 95m² qui permet de développer presque 19ml de façade pour les logements en cœur d’ilot.

Ce choix d’implantation est rendu plus pertinent encore par le besoin de faire communiquer à RDC les 2 équipements entre eux (l’école existante et le centre de loisirs à créer).

L’organisation du plan est dictée par des choix stratégiques d’intégration urbaine :

De toute évidence, l’entrée du centre de loisirs devait se trouver dans l’angle en communication directe avec l’établissement scolaire voisin et la placette formée par le trottoir élargi.
Le noyau de circulation de l’équipement comme des logements devait se trouver au centre dans les parties les plus difficiles à exploiter sans lumière naturelle.
L’équipement comme les logements devaient pouvoir bénéficier d’un aspect traversant sur cour et sur rue.