© Belus & Hénocq Architectes
production Metropolis – création © Anaïs Pingeot – Hébergement & Maintenance : Limbus WP
Résidence sociale de 26 logements
rue Houdart, Paris 20ème
Maîtrise d’ouvrage Elogie-Siemp, Exploitant Coallia
Maîtrise d’œuvre Belus & Hénocq Architectes – Ginko Ingénierie fluides-
Programme Transformation d’un hôtel meublé en résidence sociale de 26 studios
Surface 554m²SDP – Coût 1.90 M€HT – Calendrier chantier livré en 2019
Label / Performances Plan climat ville de Paris/RT 2012 – réhabilitation certifiée patrimoine habitat & environnement 2013 – eau chaude solaire- toitures végétalisées – Enveloppe en blocs de pierre ponce pour une construction bas carbonne
Frappé d’arrêté en péril, le grand hôtel du Lion d’or était classé au PLU parisien comme patrimoine remarquable de l’architecture des faubourgs. Son état de vétusté, l’exiguïté de ses chambres et de son système de distribution ne permettaient pas d’envisager une simple réhabilitation. Une démolition-reconstruction avec conservation de la façade et des combles s’imposait. Dès lors les choix techniques et architecturaux devaient découler de cet ensemble de contraintes. Plancher maçonné pour harper la façade, blocs de pierre ponce manu-portable pour reconstruire plus léger…
Le plan de masse reprend fidèlement la typologie existante en optimisant la reconstruction autour d’une cour de 6x6m propice à l’ouverture de vues principales généreuses.
Les studios de 16m² en moyenne imposent une circulation centrale que nous avons veiller à éclairer naturellement au sortir de l’escalier.
Sur rue, la majorité des logements possèdent 2 fenêtres pour compenser une orientation moins favorable tandis que sur cour de large baie avec allège vitrée permette un ensoleillement optimum.
Chaque studio est optimisé pour offrir les meilleures conditions de confort aux habitants en exploitant les moindres recoins disponibles et ce à tous les niveaux jusque dans les combles
L’imposition faite par la ville de conserver façade et toitures coute que coute, la proximité d’anciennes carrières et les interventions en mitoyenneté représentaient une part considérable du budget de cette opération.
Ce déséquilibre a imposé le recours à des systèmes constructifs simples et peu onéreux capables de répondre à l’ensemble des contraintes techniques. Une fois encore notre choix s’est porté sur le bloc de pierre ponce. Léger et manu portable dans ce chantier exigu, il possède l’avantage d’être l’un des monomurs les moins carboné puisqu’il ne nécessite pas de cuisson. Il a permis par ailleurs d’optimiser les épaisseurs de façade.
Le travail soigné sur le dessin des fenêtres bois et tableau dessine une façade sobre et confortable côté cour.
Côté rue, la rénovation très scrupuleuse de la façade a été entreprise. Le modénatures ont été conservées et la devanture a fait l’objet d’une grande attention.